Quand le service Appui au pilotage repère les adresses

3 mars 2022

Depuis 2011, l’Inist participe chaque année à l’élaboration d’un rapport de données chiffrées et indicateurs sur le potentiel des unités CNRS, document annexe au rapport d’activité annuel du CNRS jusqu’en 2017 puis diffusé via l’intranet ensuite. Une réalisation qui demande plusieurs semaines de travail à l’équipe de « repéreurs » de l’Institut.

Un partenariat qui dure

Ce travail de colla­bo­ra­tion fait suite à un parte­na­riat mis en place en 2011 avec le  SAP2S (Service d’appui à la poli­tique et à la pros­pec­tive scien­ti­fiques) autour d’études biblio­mé­triques. Le SAP2S, chargé de la produc­tion d’indicateurs et de la maîtrise d’ouvrage de plusieurs appli­ca­tifs du système d’information du CNRS, est un service de la Direction d’appui aux parte­na­riats publics (DAPP) du CNRS.

Depuis cette date, l’Inist est solli­cité chaque année par le SAP2S pour contri­buer au  repé­rage des unités de recherche CNRS à partir des adresses enre­gis­trées dans le Web of Science (WoS). On parle de campagne annuelle de repé­rage d’adresses. Chaque campagne porte sur le repé­rage des adresses de l’année précédente.

Le rôle des agents de l’Inist : traiter les diction­naires des labo­ra­toires CNRS et les données du WoS et repérer auto­ma­ti­que­ment et manuel­le­ment les labo­ra­toires CNRS dans les affi­lia­tions.

Méthodologie

Dans un premier temps, le SAP2S reçoit les données WoS sous forme XML et les trans­met à l’Inist pour un refor­ma­tage en CSV et une extrac­tion des affi­lia­tions.  Puis un filtre France est appli­qué sur ces adresses qui sont alors répar­ties en lots géogra­phiques (33 lots). Les agents de l’Institut réalisent ensuite des trai­te­ments sur ces adresses dans le but de compa­rer les affi­lia­tions avec des diction­naires (qui sont des listes d’expressions régu­lières pour chacun des labos CNRS) pour générer auto­ma­ti­que­ment des codes labos CNRS en fonc­tion de l’année et du lot géogra­phique, et indi­quer si l’adresse est CNRS (Oui/Non).

Plusieurs cas surviennent lors de ces traitements :

- Les corres­pon­dances entre les affi­lia­tions et les codes labos sont sûres : les codes labos générés sont conser­vés et non révisés ;

- Les corres­pon­dances ne sont pas sûres (plusieurs labos possibles par exemple) ou aucun code labo n’a été généré : les labos doivent alors être répérés « manuel­le­ment », il s’agit alors de la campagne de repé­rage manuel réalisé par des agents du SAP2S et de l’Inist avec l’outil RepAdr, une appli­ca­tion héber­gée par l’Inist depuis 2013.

La campagne de repérage

Organisé en 2021 de juin à septembre, le repé­rage manuel des adresses 2020 a mobi­lisé, pour l’Inist, 12  agents dits « repé­reurs » : 10 du service Appui au pilo­tage et 2 d’autres services. L’Inist a traité 22 lots géogra­phiques. Les autres lots ont été traités par les « repé­reurs » du SAP2S. Au total, plus de 600 heures de travail ont été comp­ta­bi­li­sées pour les 12 agents de l’Institut ayant contri­bué au repé­rage des adresses.

Pour quoi ?

Véritable outil d’aide à la déci­sion, les données issues de ce travail de repé­rage sont ensuite utili­sées dans le rapport d’activité annuel du CNRS et aussi dans le rapport de données chif­frées et indi­ca­teurs diffusé chaque année via l’intranet.

Les résul­tats de ce travail de repé­rage sont égale­ment utili­sés par l’Observatoire des sciences et tech­niques (dépar­te­ment du Hcéres – Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supé­rieur) pour la produc­tion des indi­ca­teurs de perfor­mance de la LOLF.

Par ailleurs, ces données servent dans le cadre d’études biblio­mé­triques ainsi que de tableaux de bord réali­sés pour les insti­tuts du CNRS.

 

Le parte­na­riat Inist – SAP2S : de la mise à jour des diction­naires à la conso­li­da­tion des résultats

Témoignage

Le SAP2S/DAPP collabore avec le service APIL/Inist depuis près de 10 ans avec l’objectif commun de développer une expertise pour délimiter le périmètre de la production scientifique des laboratoires du CNRS au sein des communautés scientifiques nationale et internationale. La bonne entente, l’environnement de travail et les compétences complémentaires des deux équipes ont permis de faire évoluer cette collaboration pour répondre au mieux aux besoins de la gouvernance de l’organisme.

Anne Sigogneau, SAP2S/DAPP/CNRS