L’Inist accueille les membres du Knowledge Exchange

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07.06.2019

L’Inist reçoit dans ses locaux une des réunions régu­lières du Knowledge Exchange Steering Group (groupes de pilo­tage) et du Knowledge Exchange Group (groupe de travail) du Knowledge Exchange (KE).

La réunion de travail de l’as­so­cia­tion où Jean-François Nominé est l’un des repré­sen­tants du CNRS avec Serge Bauin de la DIST se tiendra sur deux jours les 12 et 13 juin prochains.

Cette venue de repré­sen­tants de cinq orga­nismes impli­qués dans l’appui et le soutien à la recherche en Allemagne, au Danemark, en Finlande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni sera l’oc­ca­sion d’une présen­ta­tion, en anglais, de chaque orga­nisme aux agents de l’Inist le 12 juin en salle de confé­rence. Richard Dickinson présen­tera l’Inist aux autres membres de KE.

Ces présen­ta­tions nous permet­tront de décou­vrir des approches et des points de vue diver­si­fiés concer­nant le service à la recherche.

Comprendre Knowledge Exchange

Quoi ?

KE est une asso­cia­tion euro­péenne avec une assem­blée géné­rale annuelle (Strategy Forum), avec une langue commune, l’an­glais. KE fêtera ses 15 ans en 2020.

Objectif

KE est aujourd’hui une voix recon­nue et enten­due pour l’ensemble des aspects de l’IST à l’heure de la Science ouverte (Open Scholarship). C’est un excellent forum de discus­sion et d’études, dont les travaux influencent les poli­tiques natio­nales et euro­péennes. Ces travaux corres­pondent à des actions ou des attentes au niveau natio­nal, mais prennent tout leur sens en les menant à un niveau inter­na­tio­nal. Chaque pays membre se fixe pour objec­tif de contri­buer à la diffu­sion des travaux et résul­tats produits par KE.

Qui ?

KE est composé de six orga­ni­sa­tions et agences natio­nales majeures en Europe, actives dans le finan­ce­ment des sciences, le déve­lop­pe­ment d’infrastructures numé­riques, la créa­tion de services IST pour l’enseignement supé­rieur et la recherche. Les pays membres sont repré­sen­tés par les orga­ni­sa­tions suivantes :

  • Allemagne avec la DFG,
  • Danemark avec le DEFF,
  • Finlande avec le CSC,
  • Pays-Bas avec SURF,
  • Royaume-Uni et le JISC,
  • France avec le CNRS.

Organisation

  1. Strategy Forum / Gouvernance exercée par son assem­blée géné­rale annuelle
  2. Knowledge Exchange Steering Group (KESG) / Groupe de pilo­tage qui super­vise les acti­vi­tés se dérou­lant dans Knowledge Exchange au cours de l’année.
  3. Knowledge Exchange Group (KEG) / Groupe chargé de mettre en oeuvre le programme de KE. Le groupe orga­nise et met en place concrè­te­ment les actions qui découlent du plan stra­té­gique établi. Cela implique des réunions d’avancement de projets, lesquels débouchent sur des rapports, des ateliers.
  4. Knowledge Exchange Office (KEO) / Coordination des acti­vi­tés, logis­tique, commu­ni­ca­tion et soutien administratif.

Les représentant(e)s français et leurs fonctions sont :

  • La DIST du CNRS est le repré­sen­tant du CNRS dans la gouver­nance de KE (Sylvie Rousset ou son adjointe Laurence El Khouri repré­sentent l’établissement dans les déci­sions stratégiques)
  • Serge Bauin au groupe de pilo­tage “Knowledge Exchange Steering Group”
  • Jean-François Nominé au niveau opéra­tion­nel “Knowledge Exchange Group” (pour­suite de l’en­ga­ge­ment pris avec Herbert Grüttemeier).

Les actions phares 2018 du groupe opérationnel étaient :

  • l’organisation d’un atelier inter­na­tio­nal sur la meilleure inclu­sion des mono­gra­phies dans le libre accès début novembre 2018 à Bruxelles,
  • la réali­sa­tion d’un pano­rama des appli­ca­tions et entre­prises concou­rant au déve­lop­pe­ment de l’ouverture de la pratique scien­ti­fique sous l’angle numé­rique, ainsi qu’une analyse concep­tuelle de l’économie de la science ouverte.

Ces actions sont consi­gnées dans des rapports récem­ment parus ou dont la diffu­sion est immi­nente. Une action impor­tante se pour­suit actuel­le­ment sur les prépu­bli­ca­tions et pour­rait se concré­ti­ser en fin d’année. Le rapport “Les prépu­bli­ca­tions ouvrent-elles la voie à une science en temps réel ?” est traduit en fran­çais pas le service traduc­tion et mis à dispo­si­tion sur le site Ouvrir la science.

À partir de l’expérience de l’Inist, un éclai­rage a pu être apporté sur l’approche fran­çaise concer­nant les modes et moyens de soutien à la recherche, notam­ment les infra­struc­tures offi­ciel­le­ment iden­ti­fiées et label­li­sées par le minis­tère, dans le cadre d’une séance d’échanges d’information entre parte­naires de KE, autres réali­sa­tions régulières.